CR balade cadrans solaires autour de Caen – 11/06/2022

« 5 motos, 2 scooters et 3 voitures; nous voilà tous réunis à Saint-Contest pour le départ de cette balade découverte des cadrans solaires autour de Caen. Comme la région caennaise recèle beaucoup de cadrans avec une grande étendue, leur découverte a été répartie sur deux balades, et celle de ce samedi est la première et concerne principalement ceux situés au Nord de la région. Le temps est idéal pour la moto: ensoleillé mais pas trop chaud, parfaites conditions aussi pour que Tituan et Loïs fassent leurs premiers tours de roue sur la place passager de la moto de Pascal.

Le premier cadran couvre toute la face sud du clocher de l’église de Saint-Contest. Les lignes et inscriptions sont effacées et il est difficile à lire mais il n’en demeure pas moins imposant. Premier réflexe: on vérifie tous qu’il indique bien la bonne heure: 12h au soleil, 14h à notre montre.

On prend la direction de Villons les Buisson où un autre beau cadran nous attend. On a l’impression qu’il a été re-dessiné pas dessus un ancien cadran. Pascal en profite pour faire un petit rappel sur l’équation du temps, un peu de Newton et de Kepler. Il nous explique aussi que l’inclinaison du style est fonction de la latitude et nous montre la direction de l’étoile polaire.

À Mathieu, ce sont 2 cadrans qui nous attendent: le premier est déroutant car il a 2 styles!? Le premier style indique bien l’heure solaire mais alors a quoi peu bien servir le second style; spéculations vont bon train. J’ai regardé sur le site de Michel Lalos, mais il n’y a pas plus d’explication. Le mystère reste entier. Le second cadran rue du Puits est plus classique déclinant Sud-Ouest.

Nous reprenons nos motos, scooters et voitures direction Plumetot : le cadran se trouve dans un médaillon, plutôt original avec une devise en latin qui attire notre attention. Finalement on se met d’accord c’est écrit « A Salis Ortu » qui signifie « Du lever du Soleil» (merci Google).

On repart vers Périers-sur-le-Dan, petites ruelles où les locaux sont méfiants; mais qui sont ces bikers !? le cadran se trouve sur la façade d’un ancien tabac.

À Saint Aubin d’Arquenay, petite déception me concernant: le cadran semble avoir été déplacé. Il est juste sous la gouttière du toit, à l’ombre. On ne s’attarde pas trop et on remonte sur nos 2 roues direction le château de Bénouville.

Là Gérard fait jouer ses relations et on nous ouvre les portes du château. Merci Gégé. Le parc du château est magnifique. Un cadran « double face » : une face déclinant de l’après-midi et une autre déclinant du matin avec la devise « ultima Latet », qui signifie « La dernière est cachée ». On profite du parc pour une pause bien méritée : boissons et gâteaux. Nicolas sort une lunette solaire pour une observation du soleil, des protubérances sont bien visibles sur le pourtour.

J’en profite pour vous donner 2 liens : https://sdo.gsfc.nasa.gov/ et https://www.spaceweatherlive.com/fr.html si voulez suivre l’activité solaire en temps réel et connaître les pics d’activité de notre astre.

Enfin la balade prend fin avec 3 derniers cadrans : un à Hérouvillette, sur l’église, lui aussi double face, un autre à Escoville sur la façade d’un bâtisse. il n’est pas déclinant, bizarre. Serions nous orientés plein sud? On a tous vérifié avec une boussole! Eh bien oui bingo plein sud! Et enfin Cagny avec un magnifique cadran sur l’église et une équation du temps. Retour au parking pour se dire au revoir. Des badauds curieux et la Harley de Gégé qui a la cote.

Merci Pascal pour avoir organisé cette balade. J’ai hâte de découvrir le second volet .

Christophe BUZZACARO

Lien de téléchargement des photos de Gérard : https://we.tl/t-2cBNeYjiop

Les photos de Nicolas sont accessibles ici: https://photos.app.goo.gl/oZXycS7gFStftzHJ8

Réaliser un cadran solaire

Un peu d’histoire

Le cadran solaire aurait été inventé il y a 4 à 5000 ans en Égypte ou en Mésopotamie, mais on en retrouve aussi en Chine et chez les Incas. Les premiers instruments étaient constitués d’un simple gnomon, un bâton planté verticalement dans le sol et entouré de simples repères. Grâce au déplacement apparent du soleil dans le ciel au cours de la journée, l’ombre du bâton se déplace de repère en repère, marquant ainsi le temps qui passe. Mais hélas, le temps que met l’ombre à passer d’un repère à l’autre varie en fonction des saisons, rendant cette première version peu fiable. Rapidement une solution simple fut trouvée, il suffisait d’incliner le gnomon vers l’axe polaire de la Terre, matérialisé aujourd’hui par l’étoile polaire pour notre hémisphère terrestre. Ainsi le cadran solaire pouvait mesurer le temps qui passe et donner avec précision l’heure tout au long de l’année.

Le cadran solaire est constitué de deux éléments : Le gnomon appelé aussi style, qui est l’aiguille et le cadran qui reçoit les repères et les indications. Mais attention, chaque cadran solaire donne l’heure solaire, l’heure vraie du lieu où il est implanté, et non l’heure légale de la montre qui nécessite une correction, voir ci-après.

À savoir sur les cadrans solaires

Cadran solaire situé 3 rue Fleurie à Lantheuil

Il existe plusieurs types de cadrans solaires, mais le mural est le plus répandu, car il est le plus facile à réaliser. Ainsi à chaque mur son cadran solaire spécifique, telle devrait être la règle. Mais pour les non bricoleurs qui souhaitent en avoir un, il est tout à fait possible de l’acquérir et de le fixer sur un mur orienté vers le Sud. Bien entendu l’objet sera plus décoratif, car à moins que le mur qui le supporte soit réellement au sud, l’heure qu’il indiquera sera plus ou moins approximative, voire même farfelue. Il faut bien savoir qu’un cadran solaire indique l’heure solaire réelle du lieu, contrairement à nos montres ou pendules qui indiquent l’heure légale ou solaire moyenne. Un cadran solaire même bien réglé ne donnera jamais l’heure légale été/hiver ou l’heure solaire moyenne. Impossible d’avancer ou de reculer l’aiguille du cadran appelé « Gnomon » ou « Style » pour avoir la même heure que sa montre. Pour voir le vrai midi à sa porte, le cadran solaire doit être calculé par rapport à la « déclinaison » de son mur, c’est-à-dire son orientation par rapport au sud, et le gnomon (aiguille) doit être orienté d’une façon bien particulière. Continuer la lecture

Bien débuter en astronomie

L’été est souvent propice à la contemplation du ciel étoilé ainsi qu’au questionnement sur cet univers qui nous entoure. De plus lors de la saison estivale, l’astronomie est médiatisée par l’événement incontournable qu’est « La nuit des étoiles », ou bien une éclipse de Lune, Mars en opposition, le passage d’une comète ou tout autre événement céleste spectaculaire. Alors certaines personnes se décident à franchir le pas et à s’intéresser à la science des astres que l’on nomme l’astronomie et non l’astrologie.
La fin de l’année avec ses festivités et ses nombreux cadeaux est alors propice pour certains au passage à la pratique avec l’acquisition d’un premier instrument d’observation. Mais attention, si participer à une soirée d’observations comme simple observateur est plutôt facile, la pratique de l’astronomie en tant qu’amateur n’est pas si évidente et demande une certaine attention afin d’éviter le découragement et l’abandon de cette discipline pourtant fort intéressante. Alors avant d’acheter ou de se faire offrir un télescope, il est conseillé de se lancer par étape afin de progresser à son rythme et de s’émerveiller à chaque nouvelle découverte. Pour lire la suite, cliquer sur le lien : Débuter en astronomie

Jumelage avec Rose City Astronomers – RCA club sister

À l’heure où les yeux du monde entier sont rivés sur l’Amérique, notre club est heureux de développer de nouveaux liens d’amitié avec le club d’astronomie de Portland en Oregon.

L’Astroclub de la GIRAFE organise les RAC « Rencontres Astronomiques du Calvados » depuis de nombreuses années pour favoriser les échanges entre passionnés d’astronomie.

Notre club est, depuis sa création, basé sur des valeurs humanistes de partage. En effet, nous sommes ouverts aux échanges entre membres et clubs. Nous avons des échanges privilégiés avec quelques clubs français. Mais l’amitié n’a pas de frontière, surtout quand il s’agit de partager une même passion.

Grâce à des liens qui se sont tissés à l’occasion de l’éclipse de soleil du 21 août 2017, entre Dawn de Rose City Astronomers en Oregon (USA) et Suzelle, puis avec Patricia et Bill lors de leur voyage en France en novembre 2019, il a été décidé de formaliser un partenariat durable entre Rose City Astronomers et l’Astroclub de la GIRAFE.

Rose City Astronomers (RCA) a attribué à l’Astroclub de la GIRAFE le titre de « Club Sister » : Il s’agit d’une reconnaissance d’une relation qui s’est déjà développée entre deux ou plusieurs personnes de différents clubs qui ont formé une véritable amitié et souhaitent étendre cette amitié à leurs clubs respectifs. RCA entretient également depuis de nombreuses années une relation amicale avec un club d’astronomie d’Amérique du Sud situé à Mendoza, en Argentine.

Pour sceller l’accord, un membre de chaque club devient membre de l’autre club et a accès à tous les privilèges de membre. Rose City Astronomer nous offre un accès à leur forum, le magazine, la mise à disposition d’un télescope si jamais nous avions la chance de les visiter en Oregon et à leurs conférences en direct en visioconférence, etc. L’Astroclub de la GIRAFE en fera autant en retour.

Une équipe de membres peut aider à faciliter la relation en partageant des nouvelles, des photos, mais au moins une personne est inscrite comme membre de l’autre club. Suzelle a été désignée pour faire le lien entre les deux clubs mais il serait judicieux qu’elle puisse être aidée par d’autres membres intéressés pour développer les liens d’amitié entre nos clubs.

Dawn, Patricia et Bill sont maintenant destinataires des messages de la liste de diffusion du club et pourront suivre la vie de notre club avec la lettre mensuelle, les partages de photos et actualités sur nos différents ateliers qui reprendront dès que la crise sanitaire le permettra.

En retour, n’importe qui de notre club peut envoyer des informations de France à Dawn qui les partagera (avec crédit) sur leurs réseaux sociaux RCA, cela ne pourra que fructifier les échanges. Aux États-Unis, ils ne reçoivent pas souvent de nouvelles de l’ESA, mais essentiellement de la NASA et Space-X. Peut-être que le nouveau partenariat signé cette semaine entre la NASA et l’Europe pour revenir sur la Lune sera l’occasion d’enrichir nos liens.

Les images du ciel avec un décor français sont bien accueillies sur le site Facebook de RCA. Grâce à ce partenariat, vous aurez aussi l’occasion de découvrir les talents de leurs astrophotographes.

Pour vous donner envie de contribuer à cette nouvelle aventure, je vous invite à visiter leurs sites :

https://www.rosecityastronomers.net/

https://www.facebook.com/rosecityastronomers/

Un grand merci à Suzelle pour son implication dans ce beau projet de jumelage et pour son aide précieuse afin de pouvoir le mener à bien.

Enfin pour ceux qui comme moi ont oublié leurs cours d’anglais, les traducteurs automatiques que l’on trouve sur Internet sont d’une efficacité redoutable et font tomber les barrières de la langue de Shakespeare…

Bon dimanche et prenez soins de vous, de vos proches et des autres.

 

As the eyes of the whole world are on America, our club is happy to develop new friendships with the Portland Astronomy Club in Oregon. I invite you to discover the activities of this dynamic club on the West Coast of the United States by consulting their website and their Facebook.

 

BIEN CHOISIR SON TÉLESCOPE POUR OBSERVER

Le choix important proposé par les différents revendeurs de matériel astro peut rendre le choix difficile pour un débutant ou une débutante et mieux vaut ne pas se tromper d’instrument pour qu’il ou elle profite pleinement à observer les beautés du ciel étoilé. Quant à ceux qui pratiquent déjà et qui souhaitent acquérir un instrument plus puissant ou plus pratique à utiliser, les conseils des observateurs de la GIRAFE peuvent être d’une grande utilité. Et à la GIRAFE nous ne conseillons que ce que nous utilisons, donc du matériel testé et approuvé.

Aujourd’hui le prix du matériel d’astronomie est devenu très abordable, voire même trop, permettant ainsi à de simples curieux d’acquérir un télescope sans avoir aucune notion d’astronomie, sans savoir se repérer un minimum dans le ciel et sans s’être renseigné auprès d’amateurs confirmés. Avec au final un achat « coup de tête » d’un instrument douteux voir difficilement utilisable, qui servira au mieux deux ou trois fois sur la Lune et qui finira dans le grenier ou sur « Leboncoin ». Alors pour éviter un achat inutile, mieux vaut acquérir un instrument qui donne l’envie d’observer souvent et de progresser. Suffisamment puissant pour bien voir les principaux objets planétaires et du ciel profond, ainsi que stable et facile à utiliser, afin de pouvoir le garder longtemps avant de songer à le remplacer par un instrument plus puissant.

Un télescope capable de satisfaire la curiosité d’un débutant, d’un initié ou d’un expert, cela existe à un prix très abordable: c’est le télescope de Dobson. Pour ceux qui ne sont pas convaincus, d’autres types de télescopes existent, mais à puissance égale, leur prix est beaucoup plus élevé et leur utilisation plus complexe.

Pour un enfant de 6 à 12 ans, un petit Dobson de table de 76 mm à 114 mm est très bien à condition que le miroir primaire soit parabolique et non sphérique à partir de 100 mm de diamètre d’ouverture. Cette spécificité est inscrite dans le descriptif de l’instrument, sinon l’instrument donnera une image catastrophique des planètes. Pour un adolescent de 12 à 16 ans, un Dobson de 114 à 150 mm permet de découvrir encore plus en détails les planètes et les objets du ciel profond.

À partir de 16 ans un Dobson de 200 mm est un excellent investissement pour de nombreuses années. Il permet une excellente vision des principales planètes du système solaire, mais c’est surtout la vision des amas globulaires qui devient époustouflante. Ces objets du ciel profond sont de l’avis de nombreux observateurs les plus beaux à observer dans nos instruments d’amateurs. Ils ressemblent alors à ce que l’on voit en photo, c’est à dire une myriade d’étoiles bien distinctes. Alors que dans un télescope de 150 mm d’ouverture, ces mêmes objets paraissent comme une sphère granuleuse mal définie avec juste quelques étoiles bien nettes en périphérie. La différence de vision pour les amas globulaires est bien nette entre un télescope de 150 et 200 mm, et la différence de prix d’environ 100 € entre ces deux diamètres est largement justifiée si le budget astro le permet. De plus si les amas globulaires sont le plus nombreux à observer au printemps, il y en a de visibles tout au long de l’année, et certains d’entre eux sont faciles à pointer même par un débutant…

Cliquez ci-après pour lire l’article pour vous aider à choisir entre les différents types de télescopes de 200mm disponibles dans le commerce (Dobson ou sur monture équatoriale, etc.) et les accessoires conseillés: T200

L’amas d’Hercule M 13 tel qu’il apparaît à l’oculaire d’un télescope à partir de 200 mm d’ouverture. Photo Nicolas Desmoulins