Bien débuter en astronomie

L’été est souvent propice à la contemplation du ciel étoilé ainsi qu’au questionnement sur cet univers qui nous entoure. De plus lors de la saison estivale, l’astronomie est médiatisée par l’événement incontournable qu’est « La nuit des étoiles », ou bien une éclipse de Lune, Mars en opposition, le passage d’une comète ou tout autre événement céleste spectaculaire. Alors certaines personnes se décident à franchir le pas et à s’intéresser à la science des astres que l’on nomme l’astronomie et non l’astrologie.
La fin de l’année avec ses festivités et ses nombreux cadeaux est alors propice pour certains au passage à la pratique avec l’acquisition d’un premier instrument d’observation. Mais attention, si participer à une soirée d’observations comme simple observateur est plutôt facile, la pratique de l’astronomie en tant qu’amateur n’est pas si évidente et demande une certaine attention afin d’éviter le découragement et l’abandon de cette discipline pourtant fort intéressante. Alors avant d’acheter ou de se faire offrir un télescope, il est conseillé de se lancer par étape afin de progresser à son rythme et de s’émerveiller à chaque nouvelle découverte. Pour lire la suite, cliquer sur le lien : Débuter en astronomie

BIEN CHOISIR SON TÉLESCOPE POUR OBSERVER

Le choix important proposé par les différents revendeurs de matériel astro peut rendre le choix difficile pour un débutant ou une débutante et mieux vaut ne pas se tromper d’instrument pour qu’il ou elle profite pleinement à observer les beautés du ciel étoilé. Quant à ceux qui pratiquent déjà et qui souhaitent acquérir un instrument plus puissant ou plus pratique à utiliser, les conseils des observateurs de la GIRAFE peuvent être d’une grande utilité. Et à la GIRAFE nous ne conseillons que ce que nous utilisons, donc du matériel testé et approuvé.

Aujourd’hui le prix du matériel d’astronomie est devenu très abordable, voire même trop, permettant ainsi à de simples curieux d’acquérir un télescope sans avoir aucune notion d’astronomie, sans savoir se repérer un minimum dans le ciel et sans s’être renseigné auprès d’amateurs confirmés. Avec au final un achat « coup de tête » d’un instrument douteux voir difficilement utilisable, qui servira au mieux deux ou trois fois sur la Lune et qui finira dans le grenier ou sur « Leboncoin ». Alors pour éviter un achat inutile, mieux vaut acquérir un instrument qui donne l’envie d’observer souvent et de progresser. Suffisamment puissant pour bien voir les principaux objets planétaires et du ciel profond, ainsi que stable et facile à utiliser, afin de pouvoir le garder longtemps avant de songer à le remplacer par un instrument plus puissant.

Un télescope capable de satisfaire la curiosité d’un débutant, d’un initié ou d’un expert, cela existe à un prix très abordable: c’est le télescope de Dobson. Pour ceux qui ne sont pas convaincus, d’autres types de télescopes existent, mais à puissance égale, leur prix est beaucoup plus élevé et leur utilisation plus complexe.

Pour un enfant de 6 à 12 ans, un petit Dobson de table de 76 mm à 114 mm est très bien à condition que le miroir primaire soit parabolique et non sphérique à partir de 100 mm de diamètre d’ouverture. Cette spécificité est inscrite dans le descriptif de l’instrument, sinon l’instrument donnera une image catastrophique des planètes. Pour un adolescent de 12 à 16 ans, un Dobson de 114 à 150 mm permet de découvrir encore plus en détails les planètes et les objets du ciel profond.

À partir de 16 ans un Dobson de 200 mm est un excellent investissement pour de nombreuses années. Il permet une excellente vision des principales planètes du système solaire, mais c’est surtout la vision des amas globulaires qui devient époustouflante. Ces objets du ciel profond sont de l’avis de nombreux observateurs les plus beaux à observer dans nos instruments d’amateurs. Ils ressemblent alors à ce que l’on voit en photo, c’est à dire une myriade d’étoiles bien distinctes. Alors que dans un télescope de 150 mm d’ouverture, ces mêmes objets paraissent comme une sphère granuleuse mal définie avec juste quelques étoiles bien nettes en périphérie. La différence de vision pour les amas globulaires est bien nette entre un télescope de 150 et 200 mm, et la différence de prix d’environ 100 € entre ces deux diamètres est largement justifiée si le budget astro le permet. De plus si les amas globulaires sont le plus nombreux à observer au printemps, il y en a de visibles tout au long de l’année, et certains d’entre eux sont faciles à pointer même par un débutant…

Cliquez ci-après pour lire l’article pour vous aider à choisir entre les différents types de télescopes de 200mm disponibles dans le commerce (Dobson ou sur monture équatoriale, etc.) et les accessoires conseillés: T200

L’amas d’Hercule M 13 tel qu’il apparaît à l’oculaire d’un télescope à partir de 200 mm d’ouverture. Photo Nicolas Desmoulins

 

Photographier le ciel sans instrument

Vous appréciez les photos d’astronomes amateurs, plus belles les unes que les autres prises et partagées par les adhérents et sympathisants de la GIRAFE. Vous aimeriez vous aussi vous lancer dans l’astrophotographie, mais la pratique vous semble trop compliquée et vous avez peur de ne pas pouvoir tout maîtriser. En effet il faut maîtriser le fonctionnement manuel de l’appareil photo, le fonctionnement du tube optique, de la monture souvent équatoriale avec mise en station polaire, mais aussi la technique.

Rassurez vous, c’est tout à fait possible de photographier quelques objets du ciel profond en s’affranchissant d’un instrument d’astronomie. Il ne reste plus donc qu’à maîtriser l’appareil photo et la technique.
C’est plus facile, rapide et rassurant pour les débutants et les résultats obtenus sont plutôt surprenant au vu du matériel utilisé. Les Dark, Flat, Offset, empilage et prétraitement d’images sont très faciles à réaliser. Photographier des objets du ciel profond sans instrument d’astronomie est à la portée de tous et toutes, et sans accessoire onéreux. Alors pourquoi ne pas essayer et vous lancer en suivant pas à pas la procédure décrite en cliquant sur le lien suivant : Photos sans télescope

La monture azimutale AZ-4

Inspirée de la monture japonaise VIXEN PORTA et apparue il y a une dizaine d’années, la monture azimutale AZ-4 est fabriquée par le chinois SYNTHA et commercialisée sous sa propre marque SKY-WATCHER. Cette monture est malheureusement trop peu connue des astronomes amateurs, et pourtant elle mérite d’être découverte et mieux connue.

Astucieuse et intuitive à utiliser avec ses deux axes : Haut/Bas et Gauche/Droite, elle reprend l’esprit DOBSON pour sa facilité d’utilisation. Pas de mouvement fin, mais de gros boutons sur les deux axes qui freinent ou bloquent les mouvements pour mieux contrôler les déplacements du tube optique.

Le fabricant a prévu d’installer cette monture sur deux trépieds au choix : profilé d’aluminium avec tablette porte-accessoires triangulaire que l’on retrouve aussi sur les montures EQ2, EQ3/2, EQ4 et EQ5 de la marque, ou trépied tubulaire en acier avec tablette porte-accessoires circulaire que l’on retrouve aussi sur la HEQ5. Ses deux trépieds sont réglables en hauteur afin de positionner le tube optique à la hauteur qui convient le mieux à l’observateur. Le modèle tubulaire est plus robuste et plus stable que le profilé d’aluminium, ce qui lui permet de mieux supporter la charge maximale admissible, par contre il est aussi plus lourd.

La monture réalisée dans de la fonte d’aluminium est du type monobras, décalé sur le coté, afin que le centre de gravité du tube optique se trouve placé au plus près de l’axe du trépied pour une plus grande stabilité de l’ensemble, et incliné vers l’arrière afin de pouvoir pointer le tube en direction du zénith. Pour limiter les frictions et rendre les mouvements des plus fluides, les deux axes tournent par l’intermédiaire de rondelles en Téflon, ce qui simplifie la conception et réduit les coûts de fabrication.

Le fabricant indique une charge maximale de 7 kg, soit une lunette de 120 mm d’ouverture ou un télescope Newton ou Cassegrain de 150 mm. Certains utilisateurs n’hésitent pas à monter dessus un Schmidt-Cassegrain de 200 mm, c’est dire de la robustesse et de la stabilité de l’ensemble. Son montage se fait par l’intermédiaire d’une classique queue d’aronde de type VIXEN et une paire de colliers. Il est aussi possible d’y installer un appareil équipé d’un pas de vis KODAK type longue-vue, appareil photo ou jumelles via l’intermédiaire d’un adaptateur en forme de « L » et disponible en option.

Lire la suite en cliquant sur : AZ4

 

BIEN SE COUVRIR POUR BIEN OBSERVER

C’est peut-être évident pour beaucoup de personnes, mais trop souvent hélas, faute d’avoir suivi les consignes des amateurs habitués à l’observation du ciel étoilé en toutes saisons, ou bien faute d’avoir sous-estimé la froidure extérieure, certains débutants ont la mauvaise surprise de constater les effets néfastes du froid, à cause d’une tenue vestimentaire mal adaptée aux conditions climatiques lors d’une soirée d’observations. En effet, si le ridicule ne tue pas ! Le froid peut gâcher une très belle soirée. On ne le répètera jamais assez, quelque soit la saison, il faut se couvrir chaudement, de la tête aux pieds, car lors des observations l’activité physique est réduite au minimum et le froid s’installe alors dans tout le corps, abrégeant bien souvent la belle soirée d’observations. C’est pourquoi il est indispensable de tenir compte des conseils donnés par les amateurs expérimentés. Bien entendu, nous n’avons pas tous la même résistance au froid, avec l’expérience et en fonction des saisons, c’est à chacun de déterminer sa tenue vestimentaire la mieux adaptée à l’observation pendant de longues heures. Lire la suite en cliquant sur le lien : Bien se couvrir pour bien observer