La monture azimutale AZ-4

Inspirée de la monture japonaise VIXEN PORTA et apparue il y a une dizaine d’années, la monture azimutale AZ-4 est fabriquée par le chinois SYNTHA et commercialisée sous sa propre marque SKY-WATCHER. Cette monture est malheureusement trop peu connue des astronomes amateurs, et pourtant elle mérite d’être découverte et mieux connue.

Astucieuse et intuitive à utiliser avec ses deux axes : Haut/Bas et Gauche/Droite, elle reprend l’esprit DOBSON pour sa facilité d’utilisation. Pas de mouvement fin, mais de gros boutons sur les deux axes qui freinent ou bloquent les mouvements pour mieux contrôler les déplacements du tube optique.

Le fabricant a prévu d’installer cette monture sur deux trépieds au choix : profilé d’aluminium avec tablette porte-accessoires triangulaire que l’on retrouve aussi sur les montures EQ2, EQ3/2, EQ4 et EQ5 de la marque, ou trépied tubulaire en acier avec tablette porte-accessoires circulaire que l’on retrouve aussi sur la HEQ5. Ses deux trépieds sont réglables en hauteur afin de positionner le tube optique à la hauteur qui convient le mieux à l’observateur. Le modèle tubulaire est plus robuste et plus stable que le profilé d’aluminium, ce qui lui permet de mieux supporter la charge maximale admissible, par contre il est aussi plus lourd.

La monture réalisée dans de la fonte d’aluminium est du type monobras, décalé sur le coté, afin que le centre de gravité du tube optique se trouve placé au plus près de l’axe du trépied pour une plus grande stabilité de l’ensemble, et incliné vers l’arrière afin de pouvoir pointer le tube en direction du zénith. Pour limiter les frictions et rendre les mouvements des plus fluides, les deux axes tournent par l’intermédiaire de rondelles en Téflon, ce qui simplifie la conception et réduit les coûts de fabrication.

Le fabricant indique une charge maximale de 7 kg, soit une lunette de 120 mm d’ouverture ou un télescope Newton ou Cassegrain de 150 mm. Certains utilisateurs n’hésitent pas à monter dessus un Schmidt-Cassegrain de 200 mm, c’est dire de la robustesse et de la stabilité de l’ensemble. Son montage se fait par l’intermédiaire d’une classique queue d’aronde de type VIXEN et une paire de colliers. Il est aussi possible d’y installer un appareil équipé d’un pas de vis KODAK type longue-vue, appareil photo ou jumelles via l’intermédiaire d’un adaptateur en forme de « L » et disponible en option.

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BIEN SE COUVRIR POUR BIEN OBSERVER

C’est peut-être évident pour beaucoup de personnes, mais trop souvent hélas, faute d’avoir suivi les consignes des amateurs habitués à l’observation du ciel étoilé en toutes saisons, ou bien faute d’avoir sous-estimé la froidure extérieure, certains débutants ont la mauvaise surprise de constater les effets néfastes du froid, à cause d’une tenue vestimentaire mal adaptée aux conditions climatiques lors d’une soirée d’observations. En effet, si le ridicule ne tue pas ! Le froid peut gâcher une très belle soirée. On ne le répètera jamais assez, quelque soit la saison, il faut se couvrir chaudement, de la tête aux pieds, car lors des observations l’activité physique est réduite au minimum et le froid s’installe alors dans tout le corps, abrégeant bien souvent la belle soirée d’observations. C’est pourquoi il est indispensable de tenir compte des conseils donnés par les amateurs expérimentés. Bien entendu, nous n’avons pas tous la même résistance au froid, avec l’expérience et en fonction des saisons, c’est à chacun de déterminer sa tenue vestimentaire la mieux adaptée à l’observation pendant de longues heures. Lire la suite en cliquant sur le lien : Bien se couvrir pour bien observer

BIEN DEBUTER EN ASTRONOMIE

La saison estivale est souvent propice à la contemplation du ciel étoilé ainsi qu’au questionnement sur cet univers qui nous entoure :

– Quel est le nom de cette étoile ?
– Où est l’étoile du berger ?
– Où se cache la Grande Ourse ?
– Pourquoi les étoiles scintillent ?
– Comment repérer les planètes ?
– Pourquoi la Lune présente différentes phases ?
– Etc…

De plus l’été, l’astronomie est médiatisée par l’événement incontournable qu’est « La nuit des étoiles », et encore plus cette année 2018 par l’éclipse totale de Lune et l’opposition martienne. Alors certaines personnes vont se décider si ce n’est pas encore fait, à franchir le pas et à s’intéresser à la science des astres que l’on nomme l’astronomie. Mais attention, si participer à une soirée d’observations comme simple observateur est plutôt facile, la pratique de l’astronomie en tant qu’amateur n’est pas si évidente et demande une certaine attention afin d’éviter le découragement et l’abandon de cette discipline pourtant fort intéressante. Il est alors conseillé de se lancer par étape afin de progresser à son rythme et de s’émerveiller à chaque nouvelle découverte.
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LES JUMELLES « YEUX DE HIBOU »

La petite histoire raconte qu’il y a quelques années, un astronome amateur a découvert, sur un stand d’une foire au grenier, un accessoire photographique: un télé-convertisseur NIKON (ref TC-E2) servant à doubler la focale de certains appareils photo numériques compacts ainsi que de caméscopes.

Intrigué par l’accessoire, il regarde comme à travers une longue vue. Ce qu’il y voit dedans le surprend agréablement. De plus l’image est dans le bon sens et cela lui donne l’idée de l’essayer sur le ciel étoilé. Il en prend possession pour une somme modique et à la nuit tombée, il observe la voûte céleste avec sa nouvelle acquisition et il est très surpris des performances de cet accessoire, qui n’est pas conçu à l’origine pour l’observation. Il décide alors d’en commander un second sur un site de petites annonces et il monte les deux télé-convertisseurs dans une monture en bois tout spécialement fabriquée pour en faire une paire de jumelles. Et là l’instrument fabriqué lui permet de redécouvrir le ciel comme à l’œil nu, mais en beaucoup plus lumineux.

Avec un grossissement de seulement 2 fois et deux objectifs de 52 mm, cette paire de jumelles agit donc comme un amplificateur de lumière. L’image est d’une grande netteté malgré l’absence de réglage, d’un beau piqué et d’un grand champ de vision d’environ 28 à 30°. Ne voulant pas garder sa trouvaille pour lui seul, notre astronome amateur l’a partagé autour de lui et sur les forums d’astronomie.

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Choisir ses oculaires

Après avoir acquis son premier instrument ou son nouvel instrument d’observations astronomiques, et fait les premières observations avec les oculaires d’origine, l’acquisition de nouveaux oculaires donnant un plus large choix de grossissements semble indispensable pour profiter pleinement du potentiel de son télescope.

Alors quels oculaires choisir ? Des oculaires à prix raisonnable mais qui en donnent pour leur argent ? Classique ou grand champ ? Et pour les porteurs de lunettes de correction ? Pour répondre au mieux à ces questions et se faire une idée assez précise des différents oculaires disponibles sur le marché, l’idéal est quand même d’assister aux soirées d’observations de la GIRAFE ou de tout autre astroclub.

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