Comme chaque début d’année, la GIRAFE a organisé à nouveau sa soirée « galettes » dont le but est d’informer, de discuter et d’élaborer les activités du club pour l’année qui commence, et de préparer l’assemblée générale. Elle a commencé par le « mot » du Président et elle a été clôturée par un pot de l’amitié avec galettes et couronnes aux
fruits confits…
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Lundi 26 décembre 2022 : Observations planétaire à la cote 112
On était un peu moins d’une dizaine en ce lundi soir à la cote 112 pour une observation planétaire. En effet toutes les planètes de notre système solaire sont visibles en ce moment en soirée: une occasion à ne pas manquer ! Et dès le début de la soirée l’ensemble des planètes sont déjà bien visible à l’œil nu. D’ailleurs on peut aisément tracer dans sa tête l’écliptique, cette ligne imaginaire que semble suivre toutes les planètes. Pendant que certains montent leur Dobson, Pascal pointe sa lunette dans le crépuscule du soir en direction d’un point lumineux assez bas sur l’horizon: Venus ou Mercure? Puis de l’ouest on remonte l’écliptique vers le sud où le croissant lunaire et Saturne nous attendent. A l’œil nu c’est déjà un beau spectacle de voir ces 2 objets célestes relativement proche l’un de l’autre. Le croissant est splendide dans les Dobson.
Quant à Saturne c’est toujours pour moi le petit joyau du ciel planétaire avec ses anneaux et Titan bien visible lui aussi. Chacun regarde à tour de rôle dans les oculaires et y va de ses superlatifs. Puis on continue de remonter l’écliptique jusqu’au phare Jupiter. Là aussi quelque soit l’instrument Mak, Dobson ou lunette le spectacle est grandiose dans les oculaires. Les bandes de Jupiter sont bien visibles tout comme ses 4 principaux satellites Io, Ganymède, Europe et Callisto.
Non loin de Jupiter se cache Neptune. Elle est invisible au chercheur il faut la chercher au coordonnées. Pascal finit par la trouver et c’est un point bleuté qui apparait dans l’oculaire de la lunette. On termine notre pérégrination sur l’écliptique avec Mars au sud-est, et Uranus. Tout comme pour Neptune, Uranus est invisible au chercheur. et pour ceux qui parviennent à la trouver c’est un petit point bleuté qui se dévoile dans l’oculaire. Enfin on conclue la soirée par quelques objets classiques du ciel profond: M15, M2, M37. Quant à moi je tente M33 en vain le ciel n’étant pas assez noir pour cet objet peu lumineux.
Christophe B.
Vendredi 17 décembre 2022 : Observations à la cote 112
J’ai passé un très bon moment, l’accueil était chaleureux et l’ambiance très agréable ! Les membres présents m’ont rapidement proposé de plonger mon regard dans leurs télescopes. J’ai donc pu voir Jupiter et ses bandes, bien que mes yeux encore peu aguerris ne m’ont pas permis de toutes bien les distinguer, puis Saturne et ses anneaux. Les conditions n’étaient pas optimales puisque celle-ci se couchait mais c’était quand même fort de pouvoir distinguer les anneaux ! J’ai aussi pris conscience que l’observation demandait beaucoup de patience (attendre que les turbulences se dissipent par exemple). La patience n’est pas mon point fort mais cet exercice ne peut que me faire du bien ahah.
Après quelques explications sur les indispensables à acquérir pour débuter en astronomie (notamment une carte du ciel), le tour du ciel proposé par Pascal m’a permis de repérer les principales constellations. Le père Noël ayant ramené cette fameuse carte, il n’y a plus qu’à travailler maintenant. J’ai ensuite pu observer la nébuleuse d’Orion et Mars, et même pu commencer à pointer cette dernière. Quelques explications plus techniques sur les tables équatoriales, les télescopes recommandés et ceux à éviter, les montages fait maison … Toutes ces informations me paraîtront plus claires lorsque j’aurai plus de connaissances théoriques je pense =)
Il faisait très froid ce soir là donc les observations ont été limitées mais pour une première c’était déjà très intéressant. Une soirée clôturée par un moment convivial autour d’un thé et de quelques gâteaux, des échanges sur la vision du club à propos de l’astronomie, une « Astronomie pour tous » qui me parle et correspond bien à ma personnalité ! Dernier point, Jean-Charles était ravi de cette surprise et semble motivé pour s’investir dans cette nouvelle discipline. Quant à moi, même si je ne pourrai peut-être pas y consacrer énormément de temps, c’est avec plaisir que je reviendrai à quelques soirées, et l’envie d’apprendre, à mon rythme, est présente également. C’est donc un bilan très positif ! Encore merci.
Elodie L.
Lundi 5 décembre 2022 : Observation planétaire à la cote 112
Ce jour là, les éphémérides prévoyaient une occultation d’Uranus par la Lune de 17h41 à 18h16. Pour l’observer, Pascal nous avait proposé de nous retrouver à la cote 112 entre 17h et 17h30. Arrivé le premier, au bout de quelques minutes je commençais à douter de mon optimisme car sous le ciel encombré de nuages les éclaircies étaient rares. Mais l’arrivée de Pascal au moment où je posais le tube de mon Dobson sur son socle, ressuscita l’espoir. Il fut suivi d’Alain puis d’Anne Marie. En plus du Newton trois lunettes furent mises en place, et les éclaircies commencèrent à se faire plus rapprochées et plus longues. Le décompte des minutes commença pour observer Uranus disparaissant derrière la Lune. Pas de chance, Une série de gros nuage effaça la Lune dans nos oculaires.
Nous nous sommes consolés de cet échec par la certitude qu’il nous aurait été impossible de voir Uranus dans la lumière encore bien bleue du ciel crépusculaire. Il ne restait plus qu’à attendre la réapparition de la planète, et pour tromper cette attente en plus de la Lune elle-même, nous avons pu observer Jupiter et trois de ses satellites : à droite dans mon oculaire, Ganymède, à gauche Io qui sortant de derrière sa planète mère en semblait très proche, et enfin Europe. Quant à Callisto qui était invisible, il se trouvait derrière Jupiter si l’on en croit notre Guide du ciel. Et le décompte des minutes repris pour voir Uranus émerger du limbe Lunaire. Les éclaircies devenaient plus longues et plus fréquentes.
A 18h16 rien n’apparut, et les minutes passant, toujours rien. Malgré notre insistance, de cette parasite clarté grise qui entourait la Lune nous ne distinguions pas une seule étoile et encore moins le petit point bleuté d’Uranus que nous attendions. Le ciel était encore trop clair pour permettre à la faible luminosité d’Uranus de parvenir jusqu’à nous, et/ou, elle était noyée par la vive clarté de la Lune.
Après quelques minutes écoulées, il fut décidé de replier le matériel, mais avant nous n’avons pu résister à retrouver Jupiter entre les nuages. Nous avons pu constater une petite augmentation de la distance entre Io et Jupiter. Malgré l’impossibilité d’avoir pu observer l’occultation d’Uranus nous ne pouvons conclure que ces quelques heures furent un échec. Nous avons au moins eu le plaisir de redécouvrir le relief d’une Lune gibbeuse, et d’observer Jupiter.
Lilian L.