Monture azimutale

La monture est la partie d’un instrument qui reçoit le tube optique et qui permet d’orienter celui-ci vers n’importe quelle direction du ciel. Dite « azimutale » ou altazimutal en anglais, elle fonctionne selon le principe des coordonnées célestes horizontales ou azimutales (voir aussi l’article sur les coordonnées célestes) ou le plan de référence est l’horizon de l’observateur. D’une grande simplicité, elle possède deux axes, l’un vertical appelé «Azimut », et l’autre horizontal appelé «Hauteur ».

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Réglage du viseur

BIEN REGLER SON VISEUR
Accessoire utile voire même indispensable, le viseur est ce petit instrument fixé sur le coté du tube optique qui permet grâce à son large champ optique, de faciliter la recherche et la visée d’un objet céleste afin que celui-ci apparaisse dans le champ de l’oculaire de l’instrument d’observation.

Il est appelé chercheur lorsqu’il s’agit d’une petite lunette équipé d’un réticule (une croix). L’image est alors inversé et grossie de 5 à 10 fois, quand au champ apparent il est de l’ordre de 5° à 7°, ce qui est largement supérieur au champ de l’instrument principal qui est au maximum de 2.5°. Le diamètre de son objectif souvent compris de 20 et 50 mm détermine sa luminosité et sa capacité à viser des objets très faiblement lumineux et invisibles à l’oeil nu. Certains chercheurs ont un système de redressement d’image, ce qui facilite la visée des astres. Les plus courants sont les 5 X 24 , 6 X 30 et 8 ou 9 X 50.

Il est appelé pointeur lorsqu’il s’agit d’un système qui émet un point ou une cible lumineuse rouge virtuelle sur le fond du ciel via un plan incliné transparent. Les objets du ciel sont alors visibles directement, leur image n’est ni grossie ni inversée, par contre
seuls les objets visibles à l’oeil nu ne peuvent-être pointés.

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Construction monture azimutale

Le célèbre télescope Newton de 114 mm sur monture équatoriale est l’instrument d’observation le plus vendu dans le monde juste devant l’éternelle petite lunette azimutale de 60 mm. Longtemps considéré comme l’instrument des passionnés peu fortuné, il est devenu au fil du temps et des baisses de prix un instrument d’initiation. Avec une ouverture de 114 et une focale de 900 mm pour la majorité des modèles commercialisés (114/900 ou 114/910 – tube long), il a l’avantage de la polyvalence pour l’observation planétaire et du ciel profond.

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Le coronographe

Construction d’un coronographe

par Bernard Chéron

L’observation du Soleil est une activité intéressante pour l’amateur, en raison de son aspect changeant. La surface du disque est fréquemment constellée de taches qui traduisent «l’activité» du Soleil. La chromosphère de couleur rosée est une zone de 5000km d’épaisseur, située immédiatement au-dessus du disque. Elle est constituée de gaz excités, essentiellement de l’hydrogène et de l’hélium. C’est dans cette zone que prennent naissance les protubérances, gigantesques colonnes lumineuses dont la couleur rouge est due à l’émission prépondérante d’une radiation particulière de l’hydrogène, appelée «raie Hα» (longueur d’onde 656,3nm)

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Les jumelles

Des jumelles pour l’observation astronomique

Conçues à l’origine pour l’observation terrestre, les jumelles peuvent être aussi un redoutable outil d’observation du ciel étoilé. A cause d’un grossissement peu élevé, leurs possibilités en planétaire sont très limitées et décevra les observateurs débutants, mais leur simplicité d’utilisation alliée à une grande luminosité, un large champ visuel ainsi qu’à la vision binoculaire en font un excellent instrument d’initiation à l’observation du ciel profond. De plus, leur faible encombrement en fait d’excellentes voyageuses.

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Obtenir le maximum d’un instrument !

Pouvoir obtenir le maximum d’un instrument d’observation est le souhait de tout observateur du ciel étoilé, surtout en planétaire et en lunaire ou de fins détails peuvent être facilement vus ou perçus même avec de modestes instruments d’amateurs.

De simples détails ou astuces d’utilisation ou encore de modestes évolutions décrites ci-dessous peuvent transformer un instrument, et permettre ainsi à son utilisateur d’observer des astres faciles sous un nouvel aspect. Bien entendu, il faut oublier les superbes photos du télescope spatial HUBBLE, ou des sondes interplanétaires, car aucun instrument d‘amateur même le meilleur soit-il ne peut donner autant de détails. Ce qui est bon pour l’observation planétaire ou lunaire, peut aussi être bon dans une moindre mesure pour l’observation des objets du ciel profond.

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