M 1 – Nébuleuse du crabe

Le premier objet du catalogue Messier à été découvert par John BEVIS en 1731, puis observée par Messier en 1758 lors de l’observation d’une comète brillante. L’analyse photographique au début du 20ème siècle de cette nébuleuse à quelques années d’intervalle a permit d’établir qu’elle était en expansion et les calculs montrèrent qu’elle s’était formée environ 900 ans auparavant. Des recherches historiques ont montré qu’une Supernova fut observée par les arabes et les chinois en 1054. Pendant plusieurs mois sa magnitude apparente comprise entre –7 et –5 permit cette même année de l’observer en plein jour pendant plusieurs semaines, elle était alors plus lumineuse que tous les autres objets célestes à l’exception de la Lune et du Soleil, et elle fut observée à l’œil nu la nuit pendant environ de deux années. Cet objet est en fait les restes de l’explosion d’une étoile massive en fin de vie qui a épuisé toutes ses ressources énergétiques issues de la fusion nucléaire et qui s’est effondrée sur elle-même. En son centre les restes de l’étoile originelle qui est devenu un Pulsar, c’est à dire un objet qui émet de fortes impulsions radio, des rayons X et des radiations électromagnétiques. Il est aussi le premier objet qui a permit d’associer pulsars et les Supernova en 1968.
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M 8 – Nébuleuse de la Lagune

Cette nébuleuse diffuse a été découverte par Guillaume LE GENTIL en 1750 et cataloguée par MESSIER en 1764 sous le numéro M8. John HERSCHEL découvrit la forme de sablier de sa partie centrale, et en 1890, l’astronome Agnès CLERC lui donna son nom de la « Nébuleuse de la LAGUNE. C’est un immense nuage d’hydrogène et de poussière éclairé par une étoile super géante bleue, elle mesure 100 Années-lumière et elle est distante de 5000 AL, ce qui lui donne la taille apparente de trois fois la Pleine Lune. Quant à la partie du sablier, elle est aussi éclairé par une étoile, et elle est soupçonnée d’être une nurserie à étoiles, d’ou la présence en son sein de jeunes étoiles âgées de seulement de 2 Millions d’années.
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M20 – Nébuleuse Trifide

Appelée la Nébuleuse du Trèfle par John HERSCHEL, elle a été découverte par Guillaume LE GENTIL en 1750 et cataloguée par MESSIER en 1764 sous le numéro 20. C’est une nébuleuse à émission au centre qui est traversée par une nébuleuse obscure qui lui donne cet aspect si caractéristique à trois « lobes », à la manière d’un trèfle.

Ses régions externes moins brillantes sont constituées par des nébuleuses à réflexion éclairées par des étoiles contenues par cette nébuleuse, dont une brillante étoile bleutée entourée d’un vaste halo de même couleur. Le centre de la région a émission contient un système d’étoiles triple, qui peut-être comparé au trapèze de la Grande nébuleuse d’Orion M 42.
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La voie lactée

La Voie lactée est la galaxie dans laquelle nous évoluons avec notre étoile le Soleil et son cortège de planètes dont la Terre. Notre position en son sein nous la fait voir par la tranche sous la forme d’une bande laiteuse telle une immense arche de lumière qui traverse le ciel lors d’une nuit bien noire.

Voie Lactée

Carte de la Voie Lactée (dessin Pascal Gastin)

Elle a la forme d’une galaxie spirale barrée et les astronomes y distinguent trois régions principales. Au centre dans la région du Sagittaire, le bulbe de petite taille est constitué principalement de vieilles étoiles et il apparaît tel un gros renflement allongé en forme de barre. Il est prolongé par le disque galactique ou se concentrent pratiquement tous les nuages de gaz ainsi que les étoiles les plus jeunes.
Ce disque est composé de quatre bras spiraux très ouverts en rotation lente autour du bulbe. Enfin le halo rassemble dans une sphère qui entoure le bulbe et le disque galactique, il renferme les étoiles les plus vieilles dont la plupart sont regroupées en amas globulaire qui peuvent compter plusieurs centaines de milliers astres.

Notre système solaire est situé en périphérie de la voie lactée, dans l’un des quatre bras spiral appelé « la bras d’Orion », entre les bras du Scorpion vers l’intérieur et de Cassiopée ers l’extérieur, à 26 000 Années-lumière du centre de notre Galaxie. Il en fait le tour en 250 millions d’années et il en a fait une vingtaine de fois la tour depuis sa naissance.

Voie Lactée

Position approximative du Soleil (croix rouge) – Vue d’artiste de la voie lactée (Document WIKIMEDIA)

Observation et photographie :

Pour l’observer dans les meilleures conditions possibles, un ciel bien noir loin de la pollution lumineuse et l’absence de clair de Lune sont indispensables. Son observation doit se faire principalement à l’œil nu ou elle se présente sous la forme d’un voile blanchâtre, qui en été coupe en deux la voûte céleste tel une arche de lumière, allant du nord/est au sud/ouest en passant par les constellations de Cocher, Persée, Céphée, Cassiopée, le Cygne ou elle se sépare en deux pour aller d’un coté vers le Scorpion et de l’autre coté vers l’Aigle et le Sagittaire. L’utilisation d’une paire de jumelles permet de la résoudre en partie en une myriade d’étoiles à perte de vue.

La photographier ne pose aucune difficulté et elle est même à la porté des astrophotographes débutants. Un appareil photo réflex muni d’un objectif grand angle et d’un déclencheur souple, monté au choix sur une monture équatoriale motorisée ou une équatoriale planchette, et de faire des poses de quelques minutes permet déjà de l’immortaliser.

La Lune

OBSERVER ET PHOTOGRAPHIER LA LUNE

Unique satellite naturel de la Terre, la Lune appelée aussi « Sélène » est un astre mort et sans vie. Elle est née de la collision tangentielle entre un très gros astéroïde de la taille de Mars et la Terre au début de sa formation il y a 4.5milliards d’années. Des débris ainsi éjectés, les plus légers du type rocheux se sont satellisés puis agglomérés pour former l’astre sélène, tandis que les plus lourds du type ferreux sont retombés sur la Terre.

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Amas de Coma

Cet amas ouvert devait être connu depuis la plus haute antiquité car il est bien visible à l’œil nu, et pourtant il n’a jamais été répertorié ou référencé dans les différents catalogues d’objets célestes comme celui de Messier ou NGC.
C’est l’astronome Anglais Philibert-Jacques Melotte (1880-1961) qui le premier en 1915 découvrit sa véritable nature et lui attribuât le numéro 111 de son catalogue qui ne répertorie que les amas ouverts. Avec une dimension de 3° X 4°, il ressemble plus à une région du ciel riche en étoiles, c’est sûrement pour cette raison que sa nature n’a été que tardivement découverte et qu’il n’intéresse que peu d’astronomes amateurs. Il a aussi la particularité d’être situé juste à coté du pôle galactique céleste, à l’ouest plus précisément. Distant de 260 années lumières, il est âgé de 500 millions d’années et contient environ 80 étoiles.
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